De Tressaint à Rome : une aventure hors du commun...

Notre blog retrace notre périple de Tressaint (Côtes d'Armor) à Rome. Nous sommes partis fin avril 2008... Nos pieds et nos pattes nous conduiront-ils jusqu'à la tombe du pape Jean-Paul II à Rome, but de notre pèlerinage ? Suivez-nous tout au long de cette aventure !

dimanche 22 juin 2008

Une semaine sans problèmes !

Cette semaine aura été très contrastée au niveau du temps. Première pluvieuse, deuxième partie très chaude.

Lundi soir après une journée sous la pluie, nous étions mouillés comme des soupes. Aussi, lorsque nous avons vu une pancarte indiquant "chambres d'hôtes", nous nous sommes dit qu'une nuit au sec nous ferait du bien.
Le mardi matin rebelotte car il pleuvra une bonne partie de la journée. Cela nous aura permis de nous reposer, et les ânesses avaient un bon champs ainsi qu'un abri. Nos deux hôtes Michèle et Daniel étaient charmants.

Mercredi, nous partons sous un beau soleil, nous traversons les gorges de la Monne, c'est très beau, altitude 950m. Le soir arrêt dans un gaëc, nous sommes bien accueillis. Le petit problème est qu'ils auront trait les vaches jusqu'à minuit, après avoir fait les foins dans la journée, et le ramassage du lait aura lieu à cinq heure du matin. Résultat : une nuit assez courte.

Le Jeudi soir, nous sommes hébergés chez Marie-Thérèse à Saint Vincent. Là aussi l'accueil est chaleureux. Dommage que Marie-Thérèse se soit fait cambrioler car des voleurs sont passé par un hangar où étaient les affaires de sa petite fille. C'est dommage pour cette femme qui donne d'un côté, et se fait piquer d'un autre. Côté intendance, les seuls ré approvisionnements que nous trouvons sont dans les villages, lorsqu'il y en a. Bonjour les prix !
Je vais vous donner des exemples : une demi boite de salade de fruits, 3€50 et deux rouleaux de sopalain : 3€60, ceux qui font les courses comprendront.
Jeudi, nous sommes à la verticale de Clermont-Ferrant, le temps est superbe cependant, malgré le produit, les mouches plates embêtent les filles, et lorsque ça descend c'est assez sportif, on a mal partout.

Vendredi, nous arrivons à Issoire. L'hébergement que nous a trouvé le père François-Marie est en dehors de la ville, environ 3 km, et il nous faut marcher encore une bonne heure. Mais nous ne regretterons pas car la famille Robillard, Agnès et Michel nous accueillent avec de grands sourires et énormément de gentillesse. Durant ces deux jours, nous pourrons nous remettre en ligne, lavage de longe etc... Pour la première fois nous acceptons une chambre car l'extérieur est plein de moustiques, et du sang frais breton, ils en raffolent. Les ânesses sont dans un pré riche en bonne herbe, et demain samedi, elles ont droit au ferrage.Samedi matin, pour Mirabelle, c'est la première fois, elle sera chaussée. Elle se laisse faire. Quant à Nougatine, c'est autre chose. Malgré tout, le maréchal pourra lui enlever les anciens fers, mais préférera renoncer à lui en mettre de nouveaux.



Voilà le récit d'une semaine sans problème, grâce à Alain Gouzon, nous avons rattrapé notre retard en prenant d'autres routes et en principe nous louons une voiture en fin de semaine pour aller récupérer Simba qui nous manque beaucoup. Maintenant l'atèle est enlevée et ça commence à aller bien.

1 commentaire:

juju a dit…

quel pacourt bravo
nous vous souhaitons bonne route et bon courrage
garder le cap
kenavo
la famille Lebreton