De Tressaint à Rome : une aventure hors du commun...

Notre blog retrace notre périple de Tressaint (Côtes d'Armor) à Rome. Nous sommes partis fin avril 2008... Nos pieds et nos pattes nous conduiront-ils jusqu'à la tombe du pape Jean-Paul II à Rome, but de notre pèlerinage ? Suivez-nous tout au long de cette aventure !

dimanche 3 août 2008

Tout va bien !


Aujourd'hui dimanche 3 Août, nous sommes à La Saulce, environ à 6km de la verticale de Gap. Ce qui fait que dans une semaine, nous serons à Barcelonette, à trois jours de l'Italie.

Là bas, nous devons voir le vétérinaire pour les ânesses, qui fera une déclaration de bonne santé visé par les services officiels, pour que nous puissions ramener nos filles en France. Nous en profiterons pour faire une escale technique d'environ trois jours.
Voici pèle-mêle ce qu'il nous faut à Barcelonette : un bon champs pour les filles, une machine à laver (pas pour les filles), un laboratoire pour quelques analyses de contrôle périodique, une douche et des sanitaires à proximité du champs des filles, une température raisonnable (on va dire entre 25 et 30° au soleil, se serait bien) ce qui entraînerait une température normale du goudron pour qu'il ne fonde pas, et ça c'est bon pour les patounettes de Simba et les sabots des filles. Croyants, à vos chapelets ! Pour les autres, une pensée pour nous ce sera bien.

40° au soleil, c'est en gros ce que nous avons, nous nous levons vers 7h et partons vers 9h30 (eh oui, les vieux, il leur faut du temps pour se préparer). En gros, le matin, nous faisons 10km. Après une heure de pause à l'ombre, les ânesses sont débarrassées de leurs bagages, nous repartons pour 2h de marche environ alors que la cagna est au zénith, les maison sont fermées, c'est l'heure de la sieste, et toutes les maisons sont fermées, mais nous les gens du nord ne sommes pas habitués à cette pratique, alors nous marchons. Un exemple : nous arrosons les filles sur la tête et l'encolure avec un seau d'eau bien plein. En 5mn elles sont sèches.

Les côtés hards de la semaine, il y en a : difficile d'empêcher ces demoiselles de marcher là où il ne faut pas. Donc le goudron fondu, si possible avec des petits graviers, c'est un bonheur pour elles.
Par contre pour moi le soir, impossible de leur enlever ce magma qui recouvre toute la fourchette du sabot. Tout est dur, et même le cure-pied ne suffit pas. Un seul remède : le Maréchal Ferrant. De toutes façons, il fallait se mettre au clair.
C'est ainsi que Christian, le maréchal de Menetier est intervenu avec une générosité et une gentillesse qui nous ont touché. Et cela grâce à Denis, le directeur du centre équestre de Ventavon. Maintenant, nos chères ânesses sont sur la corne, ce qui veut dire plus de fers, nous en sommes à environ 1200km.

Mardi 29 juillet, nous sommes à Beaurières, au pied du col de Cabre (1180m). Alors qu'elle garde les ânesses pendant que je suis parti repérer un champs pour la nuit, Danielle se fait impressionner par des hommes du village qui lui disent que monter au col par la grande route, c'est dangereux, qu'il y a beaucoup de circulation et qu'il vaut mieux passer par le GR. Bien.
Après un orage conjugal, nous passerons par la grande route sans aucun problème.
Bilan : 10km en 2h30 et des ânesses, chien et individus en pleine forme.

Deuxième exemple de ce côté hard de la semaine : alors que nous sortons d'un virage, un lot de voitures arrive en sens inverse. Le premier s'arrête carrément pour nous saluer, ce qui est gentil, mais dans un virage... Le second qui n'apprécie pas du tout, enclenche la première et furibard le double, en touchant la sacoche de Mirabelle. Courage fuyons. Quant au monsieur inconscient qui s'était arrêté, il comprend enfin que ce n'était pas l'endroit idéal pour faire un petit bonjour.

Cette semaine, nous avons été accueillis par Anne-Marie, Monique, Marie-Jeuneviève, Denis à la Baume, et par Marie-Thérèse et Paul à Lagrans, et une famille de la Saulce.

Message particulier : petit coucou à Nathalie, Stéphane, Nicolas et Valentin de Tressaint, ainsi que Monique de la rue Saint James.

Le mot de Mirabelle : pour les gens d'ici, je suis une ânesse de Provence. D'accord, elles ont la même robe, mais côté caractère trempé, elles ne font pas ce que je fais car pendant qu'elles se pavanent dans leur champs, moi je marche sous le soleil avec le chargement. Bien sûr la Danielle est gentille avec moi, mais c'est pas du gâteau cette traversée des alpes. Si seulement je savais ce que je fais ! Pierre a beau parler d'un certain Jean-Paul II et de Rome, j'avoue que je ne comprends pas tout. Nougatine non plus d'ailleurs car le soir, nous en parlons discrètement toutes les deux, mais chut ! c'est entre nous, car le Simba pourrait bien tout moucharder. Mais en dehors de la température (42°), que l'herbe se fait rare et bien moins verte que chez nous (heureusement qu'il y a le foin), que nous faisons 15 à 18km par jour, des côtes et des descentes, que le goudron fond etc... etc...


TOUT VA BIEN !


Bonne semaine à tous et surtout merci de nous suivre.

Les étapes à venir : les Tourniaires, Greolier, Saint vincent les forts, champanastay, les Thuiles, et Barcelonette.

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2 commentaires:

stefanie a dit…

un petit coucou de Cléa et Louna les deux petites filles qui préférées venir voir voir vos deux petites anesses que de se baignées dans la piscine à leurs grand parents à Curbans.Elles gardent un super souvenir . bon courage .bisous à mirabelles nougatines simba et leurs patrons nous gardons le nom du site pour venir vous voir réguliérement on vous suit!!!!!

stefanie a dit…

un petit coucou de cléa et louna du jardin à Curbans ou vous aviez plantez votre tente et ou il y'avait vos gentilles anesses qu'elles gardent en souvenir bon courage bisous a vous et à nougatine mirabelle et simba